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rapport annuel 2021

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Financer l’économie circulaire grâce aux contrats à impact 

Huit structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) ont été retenues par l’ADEME dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) dédié à l’économie circulaire du nouveau dispositif de « contrat à impact » de l’État. À la clé, un budget total de 27,30 M€ qui leur permettra de développer des innovations environnementales ancrées dans les territoires.


Le contrat à impact social est un dispositif inédit de financement public-privé à finalité sociale et environnementale. L'enjeu pour l’État ? Soutenir l'émergence de projets sociaux et environnementaux innovants portés par des structures de l’ESS. Chaque projet est financé par un ou des investisseurs privés qui sont remboursés par l’État en fonction de sa réussite effective ! L’État a lancé des appels à projets portant sur 3 champs d'actions (l’égalité des chances, l’accès à l’emploi et l’économie circulaire) et c’est l’ADEME qui a été retenue pour piloter le volet économie circulaire. L’ambition était de faire émerger des innovations ancrées territorialement, qui permettent de prévenir des risques engendrant des coûts publics (dépollution, ramassage d’ordures, etc.) et des dégradations environnementales.

Fin 2020, l’Agence lançait un AMI auquel ont répondu 27 candidats. Devant la qualité des dossiers reçus, l’Agence a triplé l’enveloppe initiale prévue en la portant à 27,30 M€. Huit projets couvrant un large périmètre de thématiques de l’économie circulaire ont été retenus par le jury.
 
Envie Autonomie (Réseau Envie) : apporter dans 12 départements une réponse nationale aux besoins non pourvus en matériel médical et une solution limitant le gaspillage grâce à un modèle innovant construit sur l'économie circulaire.

Les Ateliers de l’Audace : anticiper et réduire les impacts écologiques d’une filière vélo en pleine expansion (Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France). 

Toopi Organics SAS : créer une filière innovante de valorisation des urines humaines (Gironde). 

Fédération Léo Lagrange : créer une communauté internationale du changement pour une société plus résiliente et sobre en carbone en mobilisant les enfants, décideurs de demain (Auvergne- Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Île-de-France).

ANDES : réduire le gaspillage en valorisant les invendus alimentaires (Seine-Saint-Denis).

Label Vie : promouvoir la réduction de l’impact sur l’environnement des crèches et améliorer le bien-être de leurs occupants (couverture nationale).

Articonnex : structurer une filière de l’économie circulaire du second œuvre du bâtiment (Loire-Atlantique).

Linkee : systématiser et sécuriser le don alimentaire dans les territoires (Grand Est, Hauts-de-France, Pays de la Loire).

Chacun de ces acteurs de l'ESS bénéficiera d'un financement maximum allant de 2,3M€ à 5M€, selon les projets.

Photo de François Humbert

Le décryptage de François

« Accélérer la transition écologique des filières de l’économie circulaire nécessite l'implication de l'ensemble des écosystèmes d'acteurs, dont les entreprises de l'économie sociale et solidaire qui sont incontournables dans notre approche territoriale. On peut observer que les structures de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) sont fortement intégrées localement et fonctionnent en réseau avec une logique de complémentarité et deproximité, en développant également des liens étroits avec les collectivités. De nombreux acteurs de l'ESS ont par ailleurs été pionniers en matière de pratiques environnementales et écologiques, ce qui représente un réservoir d'expériences précieux, contribuant à enrichir et amplifier les partenariats pour monter des projets toujours plus ambitieux en faveur de la transition écologique, y compris en matière de recherche et développement. »